Soutenance de thèse de Cédric LE GUILLOU (SAS) - Effets combinés de la qualité des résidus de culture et de la disponibilité en azote minéral sur la stabilisation de la structure du sol par les microorganismes
Les cyanobactéries, des bactéries particulièrement douées pour coloniser les écosystèmes aquatiques - Les proliférations de cyanobactéries perturbent le fonctionnement des écosystèmes aquatiques dans lesquels elles surviennent et constituent un risque important pour la santé animale et humaine. En effet, ces microorganismes sont capables de synthétiser une grande variété de composés bioactifs dont les microcystines (MCs), toxines les plus fréquemment produites par les genres majeurs de cyanobactéries présents dans les écosystèmes aquatiques continentaux. S’il est désormais établi que ces métabolites secondaires jouent un rôle important dans la composition des communautés des micro-organismes à travers des interactions biotiques, en revanche de nombreuses questions demeurent sur leur rôle fonctionnel et le mode de régulation de leur production. C'est à ces interrogrations que tentent de répondre Enora Briand et Myriam Bormans du labo ECOBIO de l'OSUR, les deux premiers auteurs d'un article paru dans Environmental Microbiology en février 2016 et intitulé 'Changes in secondary metabolic profiles of Microcystis aeruginosa strains in response to intraspecific interactions'.
Séminaire d'Enora Briand (ECOBIO) - Production de cyanopeptides par Microcystis aeruginosa (Cyanobacteria): leur régulation et rôle en réponse à des interactions biotiques
Quand les cyanobactéries « parlent » aux cyanobactéries - Enora Briand (ECOBIO, IFREMER Nantes) et Myriam Bormans (ECOBIO) publie en mai 2019 un article dans Environmental Microbiology intitulé "Chemically mediated interactions between Microcystis and Planktothrix: impact on their growth, morphology and metabolic profiles" (Interactions chimiques entre Microcystis et Planktothrix : impact sur leur croissance, leur morphologie et la production de composés bioactifs).
Les environnements souterrains stockent la plupart des eaux douces de la Terre et abritent divers microorganismes qui pourraient constituer une partie importante de la biosphère. Cependant, la dynamique et la distribution spatiale de ces microorganismes de subsurface, ainsi que leur réponse aux processus hydrologiques, sont encore aujourd’hui mal comprises. Des chercheurs rennais des labos Géosciences Rennes et ECOBIO – dans une étude réalisée dans le cadre de la thèse d’Olivier Bochet soutenue à l’université de Rennes 1 en décembre 2017 - ont utilisé les analyses chimiques et métagénomiques des eaux souterraines d'un aquifère du socle granitique du Massif armoricain (Observatoire hydrogéologique de Ploemeur, Morbihan, dans l'ouest de la France) afin de déterminer le rôle des fractures du sous-sol dans le développement de micro-organismes en profondeur. Ces résultats sont publiés dans la revue NATURE Geoscience en janvier 2020.