Comment l’eau du Massif Armoricain nous renseigne-t-elle sur l’histoire des climats de la Terre ? - Une équipe de l’OSUR, autour de Luc Aquilina (laboratoire de Géosciences Rennes), associée au BRGM, a mené des travaux à l’échelle du massif armoricain qui a permis de retrouver au sein des eaux souterraines les étapes des grandes variations du climat passé depuis 5 millions d’années. Ces travaux sont publiés en septembre 2015 dans la revue Scientific reports de Nature sous le titre ‘Impact of climate changes during the last 5 million years on groundwater in basement aquifers’ (1). Ils font suite à l'article publié en mars 2015 dans la revue Hydrology and Earth System Sciences sous le titre 'Time scales of regional circulation of saline fluids in continental crystalline aquifers (Armorican Massif, western France)' (2).
Colloque HydroEco'2013 - HYDROECO'2013 : 4th International Multidisciplinary Conference on Hydrology and Ecology: Emerging Patterns, Breakthroughs and Challenges
Séminaires communs en hydrologie - Trends, seasonality, daily cycles, and fractal structures in water quality: from hours to decades, and H+ to U
Soutenance de thèse d'Alice Aubert (INRA SAS) - Analyse des motifs temporels d'une chronique décennale haute-fréquence de qualité de l'eau dans un observatoire agro-hydrologique ; méthodologies, typologies et processus
La télédétection satellitaire appliquée à l'hydrologie - Laurent Longuevergne (Géosciences Rennes) et ses collègues chinois sont les auteurs d'un chapitre d'ouvrage paru chez CRC Press en octobre 2016 consacré à la télédétection appliquée à l'hydrologie.
La Loire fluviale et estuarienne - Cette synthèse publiée aux Editions Quae sous la direction de Florentina Moatar (université de Tours) et Nadia Dupont (université Rennes 2) rassemble les résultats des travaux menés depuis une vingtaine d'années dans le cadre du plan Loire grandeur nature. Elle dresse l'état des connaissances acquises sur le fonctionnement de l'environnement fluvial et estuarien de la Loire, les effets des activités humaines et les aménagements réalisés pour maintenir son équilibre. Parmi les contributeurs, l'équipe COSTEL du LETG avec "Un exemple d'enjeu du changement climatique après 2050 : le vignoble du Val de Loire" (Hervé Quénol, Olivier Planchon, Cyril Bonnefoy).
Mini-conf OSUR - Long-term monitoring of river basins: strengths and weaknesses, opportunities and threats
Soutenance de thèse de Maman Nassirou Ado (INRA SAS) - Evaluation in situ et en conditions contrôlées de la phytodésalinisation des Vertisols irrigués. Cas d’étude du périmètre rizicole de Kollo (Niger) dans la vallée du fleuve Niger
En combien de temps les rivières digèrent-elles les glissements de terrain ? - Les dépôts massifs de sédiments, issus des glissements de terrain déclenchés par les séismes, pourraient être évacués par les rivières en seulement 10 à 20 ans au lieu de quelques siècles, comme on l’estimait jusqu’ici. C’est le rétrécissement dynamique des rivières lorsqu’elles incisent ces dépôts sédimentaires qui accélèrerait considérablement leur évacuation, selon des chercheurs du laboratoire Géosciences Rennes (CNRS/Université de Rennes 1). Ce résultat enrichit notre compréhension de l’impact des événements extrêmes sur l’évolution des paysages. Il offre des informations essentielles pour gérer les conséquences des catastrophes naturelles. Publication dans Nature Geoscience le 14 août 2017.
Soutenance de thèse de Marie Denis (Géosciences Rennes) - Mécanismes de solubilisation et transfert de matières organiques dissoutes à l’échelle du bassin versant agricole : apport de l’étude de la composition moléculaire
Les cours d'eaux n'en font qu'à leurs têtes ! - Plusieurs chercheurs de l'OSUR, dont Ben Abbott aujourd'hui à la Brigham Young University (USA), publie en janvier 2018 dansEcology Lettersun article sur la stabilité spatiale inattendue de la composition chimique de l'eau dans les réseaux de cours d'eau en tête de bassin.
Vers une nouvelle compréhension de la migration des chutes d’eau et cascades dans les rivières - Edwin Baynes est post-doctorant à Géosciences Rennes, titulaire d'une bourse européenne Marie-Curie au sein du WaterfallModel3D project. Avec Dimitri Lague également de Géosciences, et d'autres collègues écossais, ils viennent de publier en février 2018 un article dans Scientifc Reports (Nature) qui remet en question un pan de la géomorphologie moderne et de l'hydrologie : la vitesse de recul des cascades ne dépendrait pas du débit d’eau !
L'humanité, chaînon manquant du cycle de l'eau, vraiment ? - Ben Abbott (Brigham Young UniversityUSA, ex OSUR), Jean Marçais (IPGParis, OSUR/Géosciences Rennes), Tamara Kolbe (Swedish University of Agricultural Sciences, ex Géosciences Rennes), Ovidiu Ursache (SAS, AGROCAMPUS OUEST, INRA) et Gilles Pinay (IRSTEA, ex OSUR/ECOBIO) publient le 10 juin 2019 dans NATURE Geoscience un article intitulé "Human domination of the global water cycle absent from depictions and perceptions". Les auteurs constatent que nos représentations du cycle de l’eau donnent une fausse impression de sécurité concernant nos approvisionnements en eau. Cet article s'attache à analyser nos représentationsculturelles du cycle de l'eau, nos perceptions biaisées de celui-ci et, in fine, suggère les nécessaires ajustements de nos comportements. A noter que la prestigieuse revue a choisi cet article en Une de sa page d'accueil !
Un nouveau modèle met en lumière la stabilité spatiale de la qualité de l’eau quelque soit son origine géographique - Rémi Dupas (INRA SAS) et ses collègues Camille Minaudo et Ben Abbott publient en mai 2019 dans la Revue Environmental Research Letters un article qui propose une nouvelle méthode qui démontre la stabilité spatiale de la qualité de l’eau quelque soit son origine géographique. L'étude a porté sur 4500 stations de mesure en France métropolitaine. En s'appuyant sur ce modèle, et en privilégiant la haute résolution spatiale plutôt que temporelle, les auteurs espèrent pouvoir atteindre un des objectifs majeurs des suivis de la qualité de l’eau : identifier les sources de pollution pour localiser au mieux les actions de remédiation et conservation des écosystèmes.
La végétation riveraine des cours d’eau : un atout pour le développement durable des territoires - Simon Dufour (Université Rennes 2, LETG-Rennes) et ses collègues publient en juin 2020 dans la revue BioScience un article de synthèse (Editor's choice) sur les services écosystémiques rendus par la végétation riveraine des cours d'eau. Dans cet article, les auteurs proposent non seulement de caractériser les services rendus mais aussi d’être capable d’évaluer l’effectivité et l’ampleur de chaque service selon les contextes afin d’améliorer effectivement la gestion des systèmes fluviaux. Pour avancer dans cette direction, l'article propose de poser les bases d’une approche plus fine de la caractérisation des servies écosystémiques rendus par cette végétation très spécifique. Pour cela, les principaux services ont été identifiés et analysés en distinguant quatre types principaux de végétation riveraine en fonction de la structure de la végétation (arborée/non) et des conditions d’humidité (humide/sec).
5th Summer School Flow and Transport in porous & fractured media - Du 20 au 31 juillet 2021, à Cargèse (Corse), l'équipe "Dynamique, Imagerie et Modélisation des Systèmes Environnementaux (DIMENV@risce)" du laboratoire Géosciences Rennes de l'OSUR organise une Ecole thématique CNRS.
Shanghai 2020 : la recherche rennaise consolide son positionnement mondial sur la ressource en eau - Le classement par thématiques de l’Université Jiao Tong de Shanghai a été rendu public début juillet. Le palmarès 2020 confirme la bonne tenue de l’enseignement supérieur en France avec la présence à un haut niveau d’une trentaine d’établissements français. Le célèvre ARWU (Academic Ranking of World Universities) dit « classement de Shanghai », est certainement le palmarès international le plus médiatisé... et contesté également. Voici donc la publication des classements thématiques qui mesurent, par spécialités académiques, les performances des établissements d’enseignement supérieur dans le monde. Avec la recherche "Ressources en eau" ("Water Resources"), l'Université de Rennes 1 tient une de ses pépites scientifiques !